C’est une voix que peu attendaient, mais qui porte avec puissance. Dans une interview exclusive accordée à notre rédaction, Lexie Louisville annonce sa candidature à la présidence de San Andreas. Une décision aussi tardive que résolue, motivée par une conviction profonde : ne pas laisser au peuple une élection sans réel choix.
« Le retrait de Monsieur Parker m’a poussée à me présenter. Laisser le choix au peuple, sans vraiment le lui laisser, face à une seule voie élitiste, celle de Monsieur Montclair, ce n’était pas acceptable.«
Dès les premières minutes de notre échange, la candidate affirme sa position : une alternative populaire, humaine, engagée et profondément ancrée dans le réel.
Un rempart, mais pas que.
Face à un discours dominant axé sur l’ordre et la sécurité, Lexie Louisville prône un équilibre subtil entre fermeté et humanité.
« On peut avoir une main dure, mais l’autre doit être de velours. Trop d’autorité crée du silence, pas de l’ordre. Trop de dialogue sans cadre devient du bruit. »
Elle se positionne donc comme un rempart contre une dérive autoritaire, mais refuse de sombrer dans une vision naïve ou utopiste. Son programme se veut juste, mesuré et à l’écoute du peuple.
Une candidature née d’un électrochoc
Ancienne candidate au Sénat, figure active dans le monde social et médical, Lexie Louisville assure ne pas avoir prémédité cette course à la présidence. Le retrait de Parker aurait été le déclencheur.
« Je ne suis pas du genre à comploter dans l’ombre. Mais voir un président sans lien avec la vraie vie nous être imposé… ça m’a poussée à prendre le taureau par les cornes.«
Elle affirme avoir une équipe déjà prête à gouverner, composée de personnes compétentes, discrètes et ancrées dans les réalités de San Andreas.
Les grandes lignes de son programme
1. Revitalisation des services publics : Réinstaurer la confiance entre les citoyens et l’État, notamment à travers la formation, l’éthique et la transparence.
2. Économie locale : Soutien aux petites entreprises, politiques incitatives liées aux scores CSC, développement de circuits courts.
3. Réinsertion : Collaboration avec les associations pour offrir une seconde chance à ceux ayant purgé leur peine, via un accès facilité à l’emploi et à la dignité.
4. Sécurité juste et encadrée : Fin des bavures et des délits de faciès. Rappel fort : « L’uniforme ne donne pas tous les droits. »
Une vision claire, une parole directe
« Je suis du peuple. Monsieur Montclair, lui, a bâti sa carrière dans les salons feutrés, moi je suis sur le terrain. Il voit des statistiques. Moi, je vois des visages. »
Derrière ces mots, une femme qui se dit habitée par une cause et non par une ambition personnelle. Pour elle, le véritable pouvoir appartient au peuple, et sa mission est de lui rendre ce qui lui a été confisqué.
« Les invisibles de la ville, les familles, les travailleurs, les chefs d’entreprise… Je veux que leur voix compte. »
Un dernier mot ?
« Votez pour vous. Tout simplement. »
*Mes remerciements à Mme Louisville de m’avoir accordé cette interview.*
